Grossesse tardive : quels sont les risques ?

Les grossesses tardives sont devenues monnaie courante.

En 2004, 28 400 femmes de plus de 40 ans ont mis un bébé au monde contre 8 000 en 1980.

Et les risques dont on parlait tant il y a 20 ans sont de mieux en mieux maîtrisés. Mais certaines idées reçues sont encore vivaces !

Les risques de malformation, par exemple ne sont pas plus élevés que lors d’une grossesse classique, a l’exception du risque de trisomie 21. Mais son dépistage est systématiquement proposé après  38 ans.  Un suivi médical rapproché permet d’ailleurs de dépister les divers problèmes que l’on peut rencontrer avec l’âge : hypertension, diabète gestationnel, fibromes etc… La prématurité, qu’on évoque aussi régulièrement lors de grossesse tardive, n’est pas plus fréquente que dans le cas d’une grossesse gémellaire.  Enfin, la mortalité maternelle, même si elle est plus courante après 40 ans, reste quand même extrêmement basse.

Alors quels sont les risques réels d’une grossesse tardive ?

Finalement le plus gros risque est de ne jamais tomber enceinte… car la fertilité baisse très vite après 35 ans ! Les médecins conseillent d’ailleurs aux femmes qui veulent avoir un enfant après 35 ans de consulter leur gynécologue pour faire un check up et s’assurer que toutes les chances sont de leur côté.  A 38 ans, 13% des femmes qui désirent un enfant n’en auront pas.  Ce chiffre passe à 35% pour les plus de 40 ans.  Le risque de fausse couche est également plus élevé et concerne presqu’une grossesse sur deux pour les quadragénaires.

Il existe naturellement une technique pour pallier au vieillissement des ovaires : le don d’ovocyte d’une autre femme, très peu pratiqué en France, mais beaucoup plus courant et parfaitement autorisé chez nos voisins européens (Espagne et Belgique par exemple).

Auteur : Anne-Lise Pernotte

Anne-Lise Pernotte est rédactrice en chef de cotebebe.fr et free-lance dans le digital. Passionnée par le web, l'écriture et l'univers de la petite enfance, elle souhaite apporter un accompagnement bienveillant et éclairé aux futurs et jeunes parents. Elle est aussi l'auteure du premier livre feelgood dédié à la parentalité tardive "avoir un enfant à 40 ans (ou presque)"

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