Contraception: tour d’horizon des nouvelles méthodes

Même si la France connaît un véritable baby boom depuis plusieurs années, la contraception reste un sujet d’actualité, surlequel il est bon de faire un  petit point de temps en temps… Quels sont les nouveaux moyens contraceptifs ?  On connaît depuis plus de 30 ans la pillule et le stérilet, mais il existe aujourd’hui d’autres méthodes hormonales pour éviter de tomber enceinte trop tôt.  Pour celles que cela intéresse, petit tour d’horizon des nouvelles méthodes…

L’implant

C’est un bâtonnet souple, inséré sur la face interne du bras sous anesthésie locale, qui libère un progestatif censé bloquer l’ovulation. L’organisme, quant à lui, continue à secréter naturellement des oestrogènes.  L’implant remplace la pillule : il est particulièrement recommandé aux fumeuses (qui supportent mal les oestrogènes de synthèse).  Il y a peu d’effets secondaires (cycle légèrement perturbé et saignements en dehors de la période des règles) et son efficacité est optimale pendant 3 ans.  Il coûte 140 euros, mais il est remboursé à hauteur de 65% par la sécurité sociale.

Le patch ou le timbre

Le patch contraceptif se pose sur le bas du ventre ou sur les fesses. D’un diamètre de 4,5 cm2, il fonctionne sur le même principe que la pillule et délivre une combinaison d’hormones.  Mais il évite les hausses et les baisses du taux d’hormones et ses composants ne passent pas par le foie, ce qui implique une meilleure tolérance sur le plan métabolique. En début de traitement, les utilisatrices peuvent avoir des règles douloureuses et ressentir quelques douleurs au niveau des seins…  Le patch n’et pas remboursé et la boîte de 3 coûte 15 euros.

L’anneau

Il s’agit d’un anneau souple que la femme place elle-même au fond du vagin, un peu comme un tampon hygiénique, le premier jour des règles.  Il libère un progestatif et un oestrogène et bloque l’ovulation.  Il se retire 3 semaines plus tard et on en met  un nouveau après les règles.  Il s’adresse aux femmes qui prennent la pillule mais qui ont tendance à l’oublier…  L’avantage est qu’il délivre moins d’hormone et qu’il le fait de façon plus régulière…  Il est au prix de 15 euros et il n’est pas du tout remboursé, ce qui en fait un contraceptif relativement onéreux…

La pillule du lendemain

C’est LE moyen de contraception d’urgence, qui existe depuis de nombreuses années…  Il est désormais gratuit pour les mineures.  En vente libre dans les pharmacie, elle peut également être distribuée par les infirmières scolaires. La pillule du lendemain se prend 72 heures après un rapport non protégé.

Auteur : Anne-Lise Pernotte

Anne-Lise Pernotte est rédactrice en chef de cotebebe.fr et free-lance dans le digital. Passionnée par le web, l'écriture et l'univers de la petite enfance, elle souhaite apporter un accompagnement bienveillant et éclairé aux futurs et jeunes parents. Elle est aussi l'auteure du premier livre feelgood dédié à la parentalité tardive "avoir un enfant à 40 ans (ou presque)"

Partagez cet article sur

Submit a Comment

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.