Aider votre enfant à coopérer pendant la phase du non (+ Concours)

C’est autour de 18 -24 mois que votre enfant apprend à s’affirmer et à se confronter à votre autorité à tout bout de champ.

Il vient de découvrir le pouvoir du NON. C’est la première fois que votre enfant peut exprimer ses propres désirs et ne plus se sentir assujetti à ses parents : il veut choisir ce qu’il mange, il veut choisir ses jouets, il veut choisir de venir ou pas vers vous. Quel bonheur ! Enfin… pour lui.

De votre côté, vous découvrez le sentiment d’impuissance et de colère. Votre bébé s’affirme comme s’il avait moins besoin de vous.

Mais comment faire ? Comment l’aider à coopérer quand votre enfant fait crises sur crises pour obtenir ce qu’il désire ?

Comprenez que votre enfant ne cherche à vous provoquer 

La première idée préconçue qui nous vient en tête en tant que parents est une idée très négative : « il me cherche », « on dirait qu’il le fait exprès » puis très vite s’ajoutent à cela des pensées anxiogènes : « si c’est comme cela déjà à son âge, ça va être invivable en grandissant ». « Si je lui laisse tout passer maintenant, ce sera trop tard, je ne dois pas me rater, je ne veux pas qu’il se fasse rejeter à l’école ».

De telles pensées viennent interférer dans la vision de votre enfant. Elles vous empêchent de le voir comme un être en construction, qui a besoin qu’on le guide pour apprendre les règles d’une bonne relation à l’autre. Dire non à un enfant n’est pas suffisant. Savoir ce qu’il ne faut pas faire ne donne pas à l’enfant ce qu’il faut faire pour autant. L’enfant a besoin d’être accompagné sur les bons comportements à adopter beaucoup plus que des interdits qui le stressent tout autant que vous.

Testez ces 3 outils de communication positive

Dites-lui ce qu’il doit faire plutôt que de lui formuler des interdits :

Le cerveau de votre enfant ne comprend pas la négation. Si je vous dis ne pense pas à un « éléphant vert » obligatoirement, vous y penserez. Il en va de même pour toutes les injonctions, quand vous dites à votre enfant « ne grimpe pas » « ne touche pas ». En enlevant la négation, il entend : « saute ». En formulant les consignes de manière positive, il aura l’impression d’avoir moins d’interdictions et sera moins tenté d’entrer en confrontation.

Voici quelques exemples :

  • « On marche doucement » au lieu de : « On ne court pas. »
  • « On chuchote » au lieu de : « On ne crie pas. »
  • « Prends ta cuillère et mets ta purée dans la bouche » au lieu de : « Ne joue pas avec la purée. »

Retenez cette règle : Plus le langage est positif, plus la réaction est positive.

Remplacez le mot « non », par le mot « stop »

Dire non à son enfant est pour la majorité d’entre nous difficile à dire. Prononcer se mot est directement lié à la peur du rejet. « Et si mon enfant ne m’aimait plus ? » « Et s’il en avait vraiment besoin pour être heureux,  je lui interdirais? »

Alors la solution est toute simple : si vous avez ce ressenti, il est parfois plus simple de changer notre tournure de phrase pour que cela soit moins anxiogène.  Le mot « stop », plus neutre, se cantonne à l’action et non à l’enfant.  Ainsi, nous disons non au comportement de mon enfant, mais pas à lui.

Pour que ce soit encore plus efficace, baissez-vous à sa hauteur et regardez le droit dans les yeux posément.

La technique du choix guidé

Les enfants ont besoin de garder le contrôle, de choisir par eux-mêmes, pour se sentir exister. Ainsi, pour répondre à ce besoin, on peut les guider à choisir entre deux solutions pour garder cette impression de toute puissance. Cela leur permet de faire ce que vous attendez d’eux de manière constructive.

Par exemple, vous pouvez lui dire :

  • « Tu veux descendre de cette table tout seul ou en me donnant la main ? »
  • « Tu préfères que Papa vienne te chercher dans 2 minutes quand ce sera la fin de ton jeu pour te brosser les dents ou tu préfères le faire tout seul et venir me voir après ? »
  • « Tu préfères le verre rouge ou le verre jaune ? »

Ces trois outils, simples du quotidien vous permettront d’avoir un autre regard sur les interdits. Il y 1001 façons de dire non à un enfant sans qu’il se sente contraint. Gardez en tête que l’important dans l’éducation n’est pas tant de dire non (bien qu’il soit nécessaire) que d’apprendre à votre enfant à opter pour un comportement acceptable pour lui et les autres afin de vivre en harmonie avec son environnement. Pour cela, il a besoin de vous comme un exemple, un guide des comportements à suivre et pas d’un gendarme. Nous voilà rassurés !

L’avis de la rédaction

La collection 1 problème/ 7 solutions est très bien faîte et particulièrement pratique.  Elle donne un éclairage sur un point précis, propose des solutions et nous dit concrètement comment les appliquer. C’est parfait pour les parents débordés qui n’ont pas beaucoup de temps à consacrer à de longues lectures. Les conseils prodigués par Florence Millot dans ses deux ouvrages Mon enfant n’obéit pas et Mon enfant fait des caprices    sont particulièrement efficaces !

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Et vous, quelles sont vos astuces pour aider votre enfant à coopérer ?

Auteur : Florence Millot

Florence Millot est psychologue et spécialiste de la gestion des émotions et de la communication bienveillante en famille, avec une prédilection pour l'approche TTC (Tête Coeur Corps).

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4 Comments

  1. Bonjour passionnant il y a forcément de bonnes idées…

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    • Merci ! Vous en avez testé quelques unes ?

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  2. Coucou tres intéressant merci beaucoup

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    • Merci ! N’hésitez pas à vous abonner au fil des articles ou à notre newsletter :-)

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